Pour ceux qui ont parcouru le chemin de Compostelle, parcourir la Via Francigena, est une expérience difficile. Le balisage est insuffisant et ambigu. Il y a peu d'accueils. De plus les pèlerins sont peu nombreux pour partager le chemin.
En France, on traverse de petits villages et l' on peut marcher plusieurs jours sans rencontrer une épicerie. Les cafés sont très rares et ne proposent rien à manger. Donc il faut prévoir dans son sac le casse-croûte. Dans les villages, de temps en temps, les fourgonnettes du boulanger et des épiceries passent mais vous ne les croisez pas obligatoirement. Vous aurez des difficultés pour découvrir sur le chemin les produits du terroir.
Les offices du tourisme s'intéressent peu à la voie des Francs et les églises des villages traversés sont souvent fermées et n'indiquent pas qu'elles se situent sur la voie.
Laissez-vous conduire par le chemin, plus que par le balisage.
Sur la via Francigena, l'usage de la credenziale du pèlerin se développe. Ce document est rempli au fur et à mesure du voyage, il sert à la fois de sésame pour être accueilli ou hébergé et de souvenir, une fois le chemin parcouru.
Le pèlerin le présente aux différents organismes lieux : gîtes, paroisses, mairies etc. qui apposent leu tampon pour témoigner du passage.
Pour la Via Francigena, une credenziale peut être obtenue auprès de l'Association européenne de la Via Francigena