A 50 km de Paris un département pour se mettre au vert.
Beauvais possède avec la cathédrale St Pierre "le plus haut chœur gothique du monde".
Le Pays de Bray et la Picardie Verte comptent des villages pittoresques, Gerberoy village aux mille rosiers, classé parmi les plus beaux villages de France, Saint Germain de Fly connu pour son abbaye.
Compiègne est une ville Royale et Impériale où monuments et musées rappellent les séjours de Napoléon I et Napoléon III.
En forêt, réputée pour ses futaies, parmi les plus belles d'Europe, on découvre le château de Pierrefonds, l'abbaye de Saint-Jean aux Bois, et la clairière de l'Armistice à Rethondes.
Les Grandes Familles de France ont vécu au Château de Chantilly, des Montmorency aux Condé, des artistes célèbres, dont Le Nôtre, ont fait la renommée de cette cité qui vit toujours à l'heure du cheval.
Senlis avec sa cathédrale et la ville médiévale entourée de remparts, aux ruelles pavées, conserve son charme.
Non loin Ermenonville, avec son château porte le souvenir de Jean-Jacques Rousseau, et il faut visiter l'Abbaye Royale de Chaalis.
Le Vexin français et le pays de Thelle conservent les vestiges des forteresses qui parsèment la campagne.
Pour en savoir plus www.oisetourisme.com
La vallée de l'Automne
Autour de Crépy-en-Valois, 35 clochers jaillissent d'un écrin de verdure; ruines gallo-romaines, abbayes, château, manoirs et villages authentiques sont en parfaite harmonie avec la nature. La rivière Automne anime les paysages du Valois. Un beau panorama de l'architecture du XIème au XIXème siècle. L'église de Morienval ou le donjon de Vez en font sa célébrité.
A Gerberoy et ses environs
Blotti au revers d'une colline, le village de Gerberoy semble vivre à l'écart de l'agitation moderne, figé dans un passé lointain et oublié. Au détour de la route qui grimpe jusqu'à lui, ce village classé parmi les « plus beaux villages de France » dévoile peu à peu ses charmes au visiteur.
Gerberoy compte une soixantaine de maisons, habitées parfois par des artisans qui bichonnent leur musée-village. Un décor du XVIIIème siècle, avec ses maisons de briques et de silex couvertes de bois et de torchis bordant de charmantes rues pavées. Le tout est généreusement fleuri. Des rosiers recouvrent les façades, des jardins en terrasse se prolongent au pied des maisons. Les habitants préservent ce passé en exposant des céramiques, grès et autres poteries anciennes à découvrir à la «maison bleue».
A l'entrée quelques arbres alignés et un banc de bois pour compléter le paysage de collines verdoyantes de la Normandie qui s'annonce au loin. La rue en courbe, bordée de maisonnettes de bois, de torchis et de briques, datant du XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles serrées les unes contre les autres, monte vers la collégiale Saint-Pierre qui domine le village.
Il faut d'abord franchir l'ancienne porte de l'enceinte du château après avoir jeté un coup d'œil derrière la grille de la maison dite Henri IV. Pendant longtemps, en effet, Gerberoy fut un carrefour stratégique à la limite du Beauvaisis et de la Normandie. Cela lui a valu d'accueillir d'illustres visiteurs, comme Guillaume le Conquérant, Philippe Auguste, Henri IV ou Louis XIII.
La collégiale a été construite pour l'essentiel au XVe siècle. Sous le plafond voûté en bois, on découvre de belles stalles aux miséricordes sculptées du XVe siècle et trois splendides verdures d'Aubusson datant du XVIIe siècle. Un petit chemin de terre contourne l'église et mène aux remparts démantelés sur ordre d' Henri IV et aménagés en jardin au début du XXème siècle par le peintre Henri Le Sidaner.
C'est en effet à cet ami de Claude Monet, Sysley, Pissaro et Rodin que Gerberoy doit sa miraculeuse sauvegarde. Originaire de l'Ile Maurice, il décide en 1900 de créer un jardin à l'italienne dans les ruines de l'ancien château, où il pourrait peindre les effets de lumière.
Henri Le Sidaner a peint, avec une technique postimpressionniste, près de deux cents tableaux et de multiples dessins où dominent fleurs et jardins. En souvenir de la passion qu'il portait aux fleurs, Gerberoy, qui compte aujourd'hui plus de 300 rosiers parant murs et façades, accueille la Fête des roses le troisième dimanche de juin.
Au premier étage de l'Hôtel de Ville, on trouve un petit musée dédié à Henri Le Sidaner mais également à l'histoire du village et ses environs (céramiques, livres anciens, statuettes, gravures…)
Pierrefonds
Lorsque l'on arrive au cœur du village de Pierrefonds, on est surpris. On découvre, un gigantesque château féodal que Viollet-le-Duc recréa au XIXème siècle à la demande de Napoléon III.
Avec son double couronnement de remparts et de tours (40 mètres), Pierrefonds a retrouvé son système défensif qui en fait le modèle de l'architecture militaire de la fin du Moyen Âge.
Site :/www.chateau-pierrefonds.fr/
Senlis
Située au centre des trois forets de Chantilly, Halatte et Ermenonville, la ville de Senlis est séduisante.
La flèche de la cathédrale Notre-Dame, domine un dédale de rues pavées tortueuses, de petites places pleines de charme, d'hôtels particuliers, de jardins secrets. Visitez le musée de la Vénerie.
Chantilly
Avec son château et une forêt préservée et giboyeuse, voilà une jolie ville. Les traditions équestres quant à elles ont trouvé depuis ces dernières années, une nouvelle expression avec la création du musée vivant du Cheval. Sur l'hippodrome se déroulent les prestigieux prix de Diane et Jockey Club.
Chantilly reste lié à trois noms, Montmorency, Condé, Aumale, ces familles princières qui firent de ce lieu ce que le visiteur découvre aujourd'hui le château cernée par les eaux et des écuries, véritable palais.
Le Musée Condé, situé dans le château, est la seconde collection de peintures françaises après le Louvre.
Compiègne
La forêt de Compiègne, c'est 15 000 hectares, épargnée par le temps. Les chemins tracés pour la chasse à courre, sont désormais le paradis des randonneurs. En forêt, vous ferez un détour par le charmant village de Saint Jean au Bois.
Le château de Compiègne, offre son vaste parc à l'anglaise. Cette résidence royale remonte aux débuts de la dynastie mérovingienne. Louis XV est à l'origine de la construction du château actuel. Napoléon III le choisit comme résidence d'automne.
Entre Ile de France et Picardie, l'Oise n'a pas de grande spécificité. L'Oise se consacre aux grandes cultures céréalières, aux cultures de pommes de terre et de betteraves sucrières.
La culture des fruits rouges reste une tradition fêtée le premier dimanche du mois de juillet à Noyon... C'est l'occasion d'un grand marché où l'on trouve fruits, confitures, pâtes de fruits…
N'oublions pas la crème Chantilly, délicieuse quand elle est bien faite, avec une crème de qualité c'est un accompagnement pour les desserts et glaces à qui elle apporte légèreté. On dit que c'est Vattel, le cuisinier du prince de Condé, qui aurait inventé cette recette.
On trouve également de nombreux produits fermiers dans ce département.
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Je souhaite vous faire partager mes voyages, mes découvertes, mes lectures et quelquescoups de coeur ou coups de gueule (c'est selon !)
L'association « Les Plus Beaux Villages de France » s'est donné pour mission de promouvoir les arguments touristiques de petites communes rurales riches d'un patrimoine de qualité. (Photo - Gerberoy - Oise)
Carcassonne. (http://www.carcassonne-tourisme.com/Carcassonne2.nsf/vuetitre/docpgeintrovisiter)
Cette démarche est universelle: on la rencontre tout au long de l'histoire humaine, dans toutes les religions. Quittant son monde habituel, perdant son statut social, le pèlerin prend conscience de lui-même, de ses limites.